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Béranger,
Chansonnier du romantisme
baryton, violoncelle et accordéon
durée : 1h

 

 

Pierre-Jean de Béranger :
un chansonnier au siècle de Napoléon et de Louis-Philippe

 

Après l'épopée napoléonienne, alors qu'un Musset annonce l'avènement d'une génération romantique marquée par le spleen (« alors s'assit sur un monde en ruines une jeunesse soucieuse »), dans un nouvel univers artistique pétri d'idéal et de désillusion, d'enthousiasme et de mélancolie, de platonisme et de sensualité, d'amour et de mort, d'autres artistes, plus proches des réalités quotidiennes, prennent la parole : les chansonniers.

 

Poètes et musiciens, troubadours du XIXème siècle, leur idéal artistique semble voler moins haut que celui de la brûlante nouvelle génération romantique. Proches du peuple, en particulier du peuple des villes, les chansonniers chantent ses souffrances, ses espoirs, ses ridicules et ses beautés. Leurs chansons ne sont pas de celles qui mènent à l'Institut, et ils s'en moquent : ils ont la clé des Caveaux où l'on chante et l'on boit en bonne compagnie.

 

Béranger, qui chante le peuple et ses rêves, qui observe avec clairvoyance le ballet de ses contemporains, est sans conteste le roi des chansonniers de la première moitié du XIXème siècle.

 

Plein de verve et d'esprit, de passion politique et de passions amoureuses, il moque et dénonce, sans jamais cesser de chanter, et de faire chanter, la poésie, le vin, l'amitié et l'amour.

L'art des chansonniers est vivace en France. Depuis au moins François Villon et jusqu'à aujourd'hui, ils furent et sont nombreux, ceux qui illustrent de leur plume, de leur luth ou de leur guitare ce genre qui est si proche de chacun de nous.

À ce titre, il nous a paru naturel de faire répondre des poètes musiciens du XXème siècle à notre Béranger. Et si le programme est consacré à ce dernier, il arrivera régulièrement que des chansons de Renaud ou de Brassens s'intercalent et viennent commenter avec émotion ou humour le répertoire du prince des chansonniers.

 

Les arrangements :
 

L'art des chansonniers est un art avant tout poétique. La force des chansons de Béranger tient dans ses textes : il les écrit sur la métrique de mélodies connues par le grand public, afin qu'elles soient facilement chantées par tous.

 

L'interprétation doit donc avoir pour but premier le service du texte.

 

À ce titre le choix de Guillaume Paire est devenu évident pour nous : baryton formé à la scène et à la troupe d'opéra, véritable acteur-chanteur, il est l'interprète idéal de ce répertoire.

 

Pour l'accompagner, nous avons choisi deux instruments complémentaires : le violoncelle et l'accordéon.

 

L'accordéon, l'instrument polyphonique populaire par excellence, apporte la puissance de sa dynamique et la richesse de sa palette sonore ; le violoncelle, à la connotation plus « noble », l'intensité de sa ligne mélodique, son double rôle de basse et d'instrument « chantant » mais aussi la percussion des pizzicatos. Si les deux instruments semblent s'opposer par les univers dans lesquels on les trouve généralement, ils se rejoignent par la densité romantique et l'intense poésie de leur chant.

 

Unis, ils servent à merveille le répertoire du chansonnier du romantisme.

Chateaubriand :

« Un des plus grands poètes que la France ait jamais produit Â»

 

Goethe :

« Béranger est le génie bienfaisant du siècle Â»

 

Le répertoire :
Béranger
  • l'Alchimiste

  • Les cinq étages

  • Le Bon Dieu

  • La Prisonnière et le chevalier

  • Roger Bontemps

  • Les clefs du paradis

  • La double chasse

  • etc...

Brassens

  • Pensée des morts

  • Saturne

Renaud​

  • En cloque

  • Mon HLM

Distribution :

 

BARYTON : 
Guillaume PAIRE


ACCORDÉON :

Maxime POINT


VIOLONCELLE : 
Pernette BOUTTE

DIRECTION :
François BERNARD 

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Les dates :

 

 Samedi 06 octobre 2018, à l'église de Pradines (42), à 20h 30.

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